Pourquoi prélever le noyau d’un ovule ? Les chercheurs ce sont rendus compte que l’ovule pouvait être susceptible de porter des mitochondries défaillantes, qui peuvent par la suite lors de la fécondation, être transmises à l’embryon. Le bébé risque donc de naître avec une importante defiscience cellulaire …
Aujourd’hui, cette technique PNT ne fait pas vraiment l’unanimité. En effet, ce qui pose problème pour de nombreux pays, c’est évidemment le fait que l’ovocyte soit issu d’un homme et de deux femmes. La question de l’ADN est très importante puisque le bébé qui sera mis au monde, aura grâce à cette technique, à la fois l’ADN de ses deux parents, mais également l’ADN de la donneuse (en petite quantité).
Une amélioration encourageante
De nos jours, ce sont environ 5 000 enfants qui sont touchés par ces maladies génétiques dégénératives qui touchent aussi bien les muscles, le foie, les yeux et le cœur. La fécondation in vitro à trois parents, pourtant très controversée dans de nombreux pays, garde comme objectif de réduire les risques de transmission de la mère à l’enfant.
Cette année, afin d’améliorer la technique du PNT, les chercheurs britanniques ont découvert qu’il était possible d’atteindre les 2% de risques d’anomalies mitochondriales dans 79% des blastocystes (le premier stade de l’embryon). En effet, en réduisant le délai entre la fertilisation et le transfert PNT, à 8 heures au lieu de 24 heures, on peut diminuer le risque de maladies chez l’enfant à la naissance.
Cette avancée n’est donc pas négligeable pour Mary Herbert, chercheuse qui a participé à cette étude. Si pour l’instant il n’y a encore aucune certitude quant aux progrès défendus par ces recherches, la Grande-Bretagne attend malgré tout avec impatience ces prochains bébés conçus à partir de la PNT.
