La corticothérapie prénatale

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La prématurité est la principale cause des décès néonataux des bébés de moins de 34 semaines. Pour y remédier, certains médecins préconisent de suivre une corticothérapie prénatale. Il semble que celle-ci a des effets positifs chez les bébés nés après une grossesse de moins de 34 semaines.

Prévention et traitement de la prématurité

En cas de menace d’accouchement prématuré (à partir de la 24ème à la 34ème semaine de grossesse), ou en cas de grossesse multiple, de béance ou modifications du col de l’utérus et malformations utérines l’administration de corticoïdes serait indiquée. Il s’agit d’injecter dans le corps de la mère des corticoïdes en suivant une cure unique, ou en suivant deux cures afin d’accélérer la maturation pulmonaire du fœtus.

Corticothérapie : une diminution des décès néonataux

Une évaluation des effets de la corticothérapie chez 1521 nourrissons pesant à leur naissance un poids inférieur à 1,5 kg a confirmé que les corticoïdes entrainent une baisse de la mortalité due au syndrome « détresse respiratoire », une diminution des décès néonataux, ainsi qu’une baisse des hémorragies au niveau des ventricules cérébraux.

Corticothérapie : pas sans risques

Sachez tout de même que la corticothérapie prénatale, ne présente pas uniquement des avantages pour le fœtus. De plus, l’efficacité d’une multiplication de cures n’a pas été démontrée non plus.

La corticothérapie peut avoir des effets nocifs sur l’état neurologique et sur les mensurations du bébé (diminution du périmètre crânien, troubles du contrôle glycémique et inhibition de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénal). En cas de risque, il est préférable de se contenter de faire une seule cure.

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