L’aspartame « pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes »

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Le 19 avril dernier, la Commission de l’Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire du Parlement européen a adopté un amendement qui rend obligatoire la mention « pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes », sur les produits contenant de l’aspartame.Yaourts, céréales, boissons, près de 6 000 produits alimentaires contenant de l’aspartame porteront cette mention. La Député européenne Corinne Lepage avait organisé le 16 avril dernier une audition sur le thème « faut-il avoir peur de l’aspartame ? ».

Regroupant des représentants de l’EFSA, de la Commission européenne, de l’industrie et des ONGs, elle s’est indignée du manque de sérieux sur le traitement de ce sujet. D’autant plus que les derniers calculs de la dose journalière admissible datent des années 80.

Nocivité de l’aspartame ? Le débat est encore relancé

Mais les études réalisées sur les effets du faux sucre divergent. Une étude de 2010 sur 59 334 femmes enceintes qui consomment des boissons contenant de l’aspartame s’expose à un risque d’accouchement prématuré ou de cancer. L’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) n’est pas de cet avis, « aucune preuve ne permet d’affirmer qu’il existe un lien de causalité entre la consommation de boissons contenant des édulcorants artificiels et l’accouchement prématuré. » Un débat à suivre, le texte doit encore être voté en séance plénière et le Conseil des ministres doit donner son accord. La mesure d’étiquetage du Parlement européen ne sera pas appliquée avant 3 ans.

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