Une étude anglaise met en évidence la relation de cause à effet entre mauvais développement du fœtus et arrêt brusque de la grossesse.Des scientifiques anglais de l’université de Nottingham se sont penchés sur le problème des fausses couches. A partir de l’observation de 247 et 264 femmes respectivement enceintes d’un enfant et de jumeaux suite à une FIV, ils ont établi une corrélation entre la mauvaise croissance de l’embryon et la fausse couche. Les chercheurs ont enregistré l’évolution de la taille de l’embryon et placé la mère sous monitoring les 12 premières semaines de gestation. Observations résultantes : pour 78% des fausses couches, les embryons ont connu des difficultés de croissance quand 98% des grossesses menées à terme ne souffraient d’aucunes déconvenues de ce type. Pour le Docteur Shyamaly Sur, qui a mené l’étude, ces résultats montrent que la croissance anormale des embryons est un excellent indicateur des risques de fausse couche.