L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier une note spécifique concernant les complications possibles liées à la grippe A chez la femme enceinte. La prudence s’impose… mais pas de panique !Une étude américaine dont les résultats ont été publiés fin juillet dans la revue médicale The Lancet met en lumière le risque accru d’atteinte sévère de la grippe A chez la femme enceinte : en cas d’infection par le virus, elle présente quatre fois plus de risques d’être hospitalisée pour complications.
Au cours de la grossesse, les changements mécaniques et hormonaux sont importants et la capacité pulmonaire se réduit pour que l’utérus prenne toute sa place. Ces modifications de l’organisme rendent la femme enceinte plus vulnérable à certains virus, dont celui de la grippe A. Le vaccin n’étant pas prêt pour l’heure, les médecins recommandent de se faire vacciner contre la grippe « classique ».
Toujours selon l’OMS, en cas de soupçon de grippe A chez la femme enceinte, un traitement antiviral (Tamiflu) doit être envisagé au maximum dans les 48 heures qui suivent les premiers symptômes, sans attendre les résultat du laboratoire.
Pour l’heure, l’histoire ne dit pas quels sont les effets éventuels de la grippe A sur le fœtus. On sait seulement que, comme pour une grippe saisonnière, la fièvre peut être à l’origine d’une souffrance fœtale mais ne peut en aucun cas provoquer une malformation du nouveau-né. Alors, on se lave les mains, on investit dans un masque FFP2, on attend une semaine avant d’embrasser ses amis de retour des zones à risques (Mexique, Amérique du Nord…), on consulte tout de suite en cas de doute… et on reste zen.
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