Accouchement d’urgence

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Après neuf longs mois à attendre que bébé pointe le bout de son nez, la maternité choisie, la valise prête et pourtant, l’imprévu se produit. Comment réagir face à un accouchement en urgence ?

S’il est un accouchement en urgence d’anthologie c’est très certainement celui de la sainte vierge Marie mère de Jésus. Originaire de Jérusalem, Marie devait se rendre à Bethléem avec Joseph son mari pour qu’ils puissent y être recensés par les Romains. Sur le chemin, portée par un âne, Marie dû se réfugier dans une étable afin d’y donner naissance à son fils.

Si aujourd’hui il peut paraitre moins commun d’accoucher sur de la paille, des situations rocambolesques n’en sont pas moins inenvisageables. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à un jeune britannique de 29 ans qui s’est vu accoucher sa femme en urgence à partir des informations trouvées sur Wikipédia. Improbable et pourtant, Leroy Smith interrogé sur le Sun raconte qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait faire en attendant l’arrivée de la sage femme alerté en urgence. Il a cherché les instructions sur le web à partir de son Blackberry et a suivi les conseils trouvé sur internet.

Accouchement d’urgence : si les contractions démarrent avant le moment prévu

Prévoir la date de l’accouchement est loin d’être une science exacte, il se peut bien évidemment que l’accouchement arrive avant ou après la date prévue. Dans la majorité des cas, les futurs parents sont avisés et se rendent en urgence à la maternité, mais dans le cas d’une impossibilité de s’y rendre, mieux vaut être paré.

Tout d’abord, ça peut paraître ridicule de le rappeler, mais il est vivement recommandé d’appeler les secours, dans le cas où ils arriveraient avant que le travail commence, mieux vaut tenter. Alors le Samu (15) les pompiers (18) on les tente tous. En attendant les secours, on installe la maman au calme, de préférence en ne lui donnant ni à boire ni à manger. On prépare un peu de matériel : de grandes serviettes propres, un antiseptique, un récipient remplis d’eau fraîche pour la rafraîchir et une paire de ciseaux pour le cordon.

Pour la position, si les accouchements sont principalement pratiqués allongée, beaucoup de professionnels s’accordent à dire qu’accoucher assise serait plus facile. Evidemment, la position idéale est celle où la mère se sent la plus à l’aise. Alors lui propose de se placer, si elle est d’accord, en position assise, un coussin entre son dos et un appui, les jambes écartées et penchée légèrement en avant. Chaque contraction étant très douloureuse, il n’est pas nécessaire de lui montrer à quel point l’on est angoissé.

Lorsque le travail commence il faudra être très attentif à sa respiration, et bien lui rappeler de respirer après chaque expulsion. Le bébé appuie sur le périnée et accélère sa sortie du bassin, il faudra bien insister sur les respirations essentielles au bon déroulement de l’accouchement. S’en suit une étape très délicate, où il faudra dégager la tête du bébé pour faciliter sa sortie, une fois la tête sortie, le reste du corps sera expulsé assez rapidement. Il faudra ensuite couper le cordon et laisser la maman expulser le placenta, en espérant que les secours aient enfin pointé le bout de leur nez.

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