Des chercheurs canadiens de l’hôpital Mount Sinaï de Toronto ont découvert qu’ils pouvaient déterminer le risque d’accoucher d’un bébé mort né, progrès considérable en matière de prévention des grossesses à risques.
« Un enfant peut se développer dans la mesure où le placenta le lui permet. A moins que vous ne constatiez une stagnation de la croissance ou que le fœtus ne montre des signes de détresse avec les examens de dépistage, vous pouvez éviter l’erreur de perdre un enfant quand il peut être sauvé » affirme le docteur John Kingdom principal chercheur de l’étude et spécialiste de médecine fœtale maternelle à l’hôpital Mount Sinaï.
Grossesse à risques: les facteurs
Selon cette étude, les risques d’accoucher prématurément ou d’un enfant mort né augmentent si la femme enceinte réunit les caractéristiques suivantes : un petit placenta ; De faibles niveaux d’une protéine appelée protéine A de plasma associée à la grossesse (utilisée notamment lors d’examens pour détecter le syndrome down*) ; Un niveau élevé d’une protéine appelée alpha-protéine (utilisée lors d’examens pour détecter à la fois le spina-bifida* et le syndrome de down).
L’étude révèle également que 25% des femmes enceintes répondant à ces trois caractéristiques accoucheront d’un bébé mort-né. Selon le Dr Kingdom, un examen précoce peut détecter le cas d’un fœtus susceptible d’être mort-né et peut-être même sauver cette vie.
| le syndrome de Down |
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Le syndrome de Down, aussi appelé trisomie 21 est une maladie chromosomique congénitale provoquée par la présence d’un troisième chromosome sur la 21ème paire. Il s’agit de l’une des maladies les plus transmises génétiquement. L’incidence est d’environ 1 pour 800 naissances, toutes grossesses confondues et varie en fonction de l’âge de la mère : environ 1/1500 à 20 ans, 1/900 à 30 ans et 1/100 à 40 ans. |
